En combien de temps pousse un bambou fargesia​ ?

Pourquoi les bambous Fargesia ont-ils une croissance différente des autres bambous ?

Vous savez quoi ? J'ai mis trois ans à comprendre pourquoi mes Fargesia ne poussaient pas comme les Phyllostachys de mon voisin. Lui, il se plaignait que ses bambous traçants envahissaient tout son jardin en deux saisons. Moi, je regardais mes petits Fargesia rufa avec un mélange d'amour et d'inquiétude.

La différence fondamentale, c'est que les bambous non traçants comme les Fargesia fonctionnent complètement différemment. Là où un bambou traçant envoie ses rhizomes partir à la conquête du monde souterrain, le Fargesia reste bien sagement en touffe compacte. Résultat ? Il concentre toute son énergie sur le développement de sa base plutôt que sur l'expansion territoriale.

Mon beau-frère, qui jardine depuis vingt ans dans le Lot, m'avait prévenu : "Avec les Fargesia, faut que tu oublies ce que tu crois savoir sur les bambous." Il avait raison. Ces bambous suivent leur propre rythme, leur propre logique. C'est comme comparer un sprinter à un marathonien.

Le cycle de croissance du Fargesia se découpe en phases bien distinctes. Au printemps, vous voyez apparaître les nouveaux chaumes qui vont grandir en quelques semaines. Puis à l'automne, c'est le système racinaire qui travaille en silence. Cette alternance explique pourquoi votre bambou semble parfois "ne rien faire" alors qu'en réalité, il prépare sa prochaine poussée de croissance.

Calendrier de croissance du Fargesia : année par année

Première année : l'installation silencieuse

Franchement, la première année avec un Fargesia, c'est un test de patience. J'ai planté mes premiers spécimens au printemps 2019, et j'avoue qu'en septembre, j'ai failli tout arracher. Ils faisaient exactement la même taille qu'à la plantation !

Ma sœur, qui habite près de Nantes, a vécu la même chose. Elle m'appelait tous les mois : "Tu es sûr qu'ils sont vivants tes bambous ?" Eh bien oui, ils étaient vivants. Ils faisaient juste leur boulot de façon invisible.

Pendant cette première année, votre Fargesia se concentre sur l'enracinement. Il développe son système racinaire, s'adapte à votre terre, à votre climat. La croissance visible ? Entre 15 et 20 centimètres maximum. Parfois même moins si vous avez planté à l'automne.

Le truc qui m'a rassuré, c'est d'observer la base de mes plants. Même si la hauteur ne changeait pas, je voyais de nouveaux petits chaumes apparaître au pied. Le bambou s'épaississait plutôt que de grandir.

Logique finalement : avant de monter, il faut avoir des fondations solides.

Deuxième année : les premiers vrais résultats

Là, ça devient intéressant ! Au printemps de la deuxième année, j'ai eu ma première vraie satisfaction. Mes Fargesia robusta Campbell ont sorti leurs premiers chaumes dignes de ce nom. Et quelle différence !

Mon ami Pierre, qui jardine en Dordogne, a documenté cette phase avec des photos. En mars, ses bambous faisaient 80 centimètres. En juin, ils dépassaient le mètre vingt. Une croissance de 30 à 40 centimètres d'un coup, c'est ça la magie de la deuxième année.

Ce qui m'a frappé, c'est la différence de qualité des nouveaux chaumes. Plus gros, plus droits, plus vigoureux que ceux de la première année. Le bambou avait enfin les moyens de ses ambitions. La touffe commençait aussi à se densifier sérieusement.

Cette année-là, j'ai aussi découvert que les Fargesia ont deux périodes de pousse. La principale au printemps, mais aussi une seconde plus discrète à l'automne. Mon robusta Campbell m'a fait ce petit cadeau surprise en septembre : trois nouveaux chaumes, plus petits certes, mais qui ont quand même ajouté 20 centimètres à l'ensemble.

Troisième année et au-delà : la croissance établie

À partir de la troisième année, vos Fargesia entrent dans leur rythme de croisière. C'est là que vous comprenez pourquoi on dit qu'il faut être patient avec ces bambous. La croissance annuelle se stabilise entre 50 et 75 centimètres, selon la variété et les conditions.

Mon voisin en Bretagne, qui a planté ses Fargesia rufa la même année que moi, a mesuré religieusement ses bambous chaque automne. Année 3 : +60 cm. Année 4 : +70 cm. Année 5 : +65 cm. Une régularité de métronome qui permet enfin de faire des projections réalistes.

Ce qui change aussi, c'est le développement en largeur. Mes touffes qui faisaient 30 centimètres de diamètre la première année atteignent maintenant 50 à 70 centimètres. Cette expansion latérale est cruciale si vous visez un effet de haie ou de brise-vue.

L'hiver 2021-2022 a été particulièrement rigoureux chez nous. Mes Fargesia ont perdu quelques feuilles, mais au printemps suivant, ils sont repartis de plus belle. Cette résilience, c'est le bonus des bambous bien établis. Une fois qu'ils ont trouvé leurs marques, ils deviennent incroyablement robustes.

Temps nécessaire selon vos objectifs pratiques

Pour un effet brise-vue efficace

Soyons honnêtes : si vous cherchez un brise-vue instantané, les Fargesia ne sont pas faits pour vous. Mais si vous acceptez d'attendre, le résultat vaut le coup.

Ma belle-sœur à Toulouse voulait absolument cacher la fenêtre de ses voisins qui donnait sur sa terrasse. Elle a planté ses Fargesia nitida en mars 2020. À l'été 2021, elle avait déjà une occultation partielle à hauteur d'œil. Pas encore parfaite, mais suffisante pour prendre son café du matin tranquille.

Pour un brise-vue vraiment dense et opaque, comptez trois ans minimum. C'est le temps qu'il faut pour que les touffes se rejoignent et que la hauteur soit homogène. Mes Fargesia plantés avec un espacement de 80 centimètres forment maintenant un mur végétal impénétrable.

Le secret, c'est l'espacement initial. Trop serrés, vos bambous se gênent mutuellement. Trop écartés, vous attendrez plus longtemps l'effet recherché. La distance idéale ? Entre 60 et 80 centimètres selon la variété. J'ai appris ça à mes dépens avec ma première haie, plantée trop serré par impatience.

Pour une haie structurée

Une vraie haie de Fargesia, bien formée et homogène, ça prend du temps. Mais quel plaisir quand elle commence à prendre forme ! Mon oncle dans les Vosges a planté sa haie de Fargesia robusta en 2018. Aujourd'hui, elle fait 2,20 mètres de haut sur toute la longueur de son terrain.

Pour une haie de 1,50 mètre bien formée, comptez 2 à 3 ans selon votre point de départ. Si vous plantez des sujets déjà développés en pot de 5 litres, vous gagnez une année. Mais attention au budget, ces gros contenants coûtent bonbon !

La haie de 2 à 2,50 mètres mature demande 4 à 5 ans de patience. C'est long, je vous l'accorde. Mais quand je vois le résultat chez mon oncle, cette muraille verte impeccable qui ondule avec le vent, je me dis que l'attente valait le coup.

Un conseil que m'a donné un pépiniériste du Var : ne taillez pas vos Fargesia les premières années, sauf pour enlever les chaumes morts ou abîmés. Laissez-les prendre leur forme naturelle. Vous interviendrez plus tard pour homogénéiser la hauteur.

Pour atteindre la taille adulte complète

Alors là, on entre dans le marathon ! Chaque variété de Fargesia a son propre timing pour atteindre sa taille définitive. Et croyez-moi, les différences sont marquées.

Mon Fargesia rufa, planté il y a six ans, commence tout juste à atteindre ses 2,50 mètres. Il lui aura fallu 5 à 7 ans pour exprimer tout son potentiel. C'est le plus rapide à s'établir, mais aussi celui qui reste le plus compact à l'âge adulte.

Le Fargesia robusta Campbell, c'est une autre histoire. Mes spécimens de 8 ans font maintenant près de 3,50 mètres. Mais pour atteindre les 4 mètres annoncés, il faudra encore patienter 2 ou 3 ans. Soit 6 à 8 ans au total pour la taille adulte.

Quant au Fargesia angustissima de mon cousin en Savoie, planté en 2015, il vient de dépasser les 5 mètres. Pour atteindre ses 6 à 7 mètres de potentiel maximum, on table sur 8 à 10 ans. Un vrai projet de jardinage transgénérationnel !

Ces délais peuvent paraître décourageants, mais réfléchissez : combien de plantes offrent un tel spectacle une fois adultes ? Et surtout, combien gardent leurs feuilles toute l'année en demandant si peu d'entretien ?

Spécificités de croissance par variété de Fargesia

Fargesia rufa : Le plus rapide à s'établir

Si vous êtes du genre impatient, le Fargesia rufa est votre allié. C'est le premier que j'ai planté, et aussi celui qui m'a donné les premières satisfactions. Dès la deuxième année, la croissance annuelle de 50 à 75 centimètres devient réalité.

Mon ami Jacques, retraité à Perpignan, a chronométré ses rufa avec une précision de maniaque. Résultat ? Ils atteignent leur diamètre adulte de 1 à 1,25 mètre en 4 à 5 ans. Plus rapide que les autres variétés, et parfaitement adapté à la culture en pot pour ceux qui ont une terrasse.

Ce qui m'a séduit chez le rufa, c'est sa rusticité. L'hiver 2018-2019 a été particulièrement froid chez nous, avec des pointes à -18°C. Mes rufa n'ont pas bronché. Au printemps, ils ont reparti comme si de rien n'était. Cette résistance au froid jusqu'à -25°C, c'est un vrai plus quand on habite en montagne ou dans l'est de la France.

Petit détail qui a son importance : les nouvelles pousses du rufa ont cette magnifique teinte cuivrée au printemps. Un spectacle que j'attends chaque année avec impatience. Ça dure quelques semaines, puis le feuillage reprend sa couleur vert tendre habituelle.

Fargesia robusta Campbell : la croissance régulière

Le robusta Campbell, c'est le bambou prévisible par excellence. Sa croissance annuelle de 50 à 60 centimètres après installation se déroule comme du papier à musique. Mon beau-père, ancien instituteur maniaque des statistiques, adore cette variété pour cette raison !

Ce qui distingue le robusta, c'est son développement en deux phases. La poussée principale au printemps, puis une seconde vague plus modeste à l'automne. Cette particularité permet d'avoir des nouvelles pousses presque six mois par an. Pratique pour ceux qui aiment voir bouger leur jardin !

Ma haie de robusta Campbell, plantée il y a sept ans, fait maintenant 3,20 mètres de haut. Elle devrait atteindre ses 4 mètres définitifs d'ici deux ans. Le plus impressionnant, c'est l'homogénéité de la croissance. Pas de chaumes qui dépassent, pas de trous dans la végétation. Du travail de professionnel alors que je n'y ai jamais touché !

Un point technique : les chaumes du robusta Campbell peuvent atteindre 2 à 3 centimètres de diamètre à maturité. Plus gros que chez le rufa, ce qui donne une structure plus robuste. Utile dans les régions ventées comme chez mon cousin en Bretagne.

Autres variétés Fargesia

Le Fargesia nitida mérite qu'on s'y arrête. Plus délicat d'aspect avec ses feuilles fines et retombantes, il suit globalement le même schéma de croissance que ses cousins. Mais attention : il préfère la mi-ombre. Mon voisin l'a appris à ses dépens en le plantant en plein soleil. Résultat ? Des feuilles qui jaunissent et une croissance ralentie.

Le Fargesia angustissima, c'est la Rolls des Fargesia ! Il peut atteindre 6 à 7 mètres dans de bonnes conditions. Mais cette grandeur se paie : comptez 8 à 10 ans pour qu'il exprime tout son potentiel. Mon cousin en Isère en a planté un spécimen isolé qui commence à faire sensation dans son jardin après 9 ans de patience.

Une chose frappe chez tous les Fargesia : ils suivent le même schéma d'évolution. Première année d'installation, deuxième année de démarrage, puis croissance régulière jusqu'à maturité. Cette prévisibilité, c'est rassurant quand on planifie l'aménagement de son jardin sur le long terme.

Les différences portent surtout sur la hauteur finale et les nuances esthétiques. Mais pour le timing de croissance, vous pouvez appliquer les mêmes règles à toutes les variétés. Un vrai avantage quand on débute avec ces bambous !

Facteurs qui influencent le temps de croissance

Période de plantation

Vous savez quoi ? J'ai mis des années à comprendre que le moment de plantation influence drastiquement la timeline de croissance. Mes premiers Fargesia, plantés en octobre 2018, m'ont donné l'impression de végéter pendant des mois. Normal : plantés à l'automne, ils n'ont montré leurs premiers vrais chaumes qu'au deuxième printemps !

À l'inverse, ceux que j'ai plantés en mars 2020 ont sorti leurs premières nouvelles pousses dès avril de la même année. La différence ? Une année de gagnée sur le développement visible. Ma belle-mère à Tours a fait le même constat avec ses rufa plantés au printemps.

Cette logique de plantation saisonnière change complètement votre calendrier d'attente. Plantation d'automne ? Armez-vous de patience jusqu'au surlendemain du printemps. Plantation de printemps ? Les premiers résultats arrivent dans les 3-4 mois. Un détail qui change tout quand on est pressé de voir ses bambous décoller !

Mon conseil, rodé par l'expérience : si vous plantez à l'automne, préparez-vous mentalement à ne rien voir bouger avant 18 mois. Mais ne vous inquiétez pas, vos bambous travaillent en coulisses. Ils développent leurs racines pendant la saison froide pour exploser au printemps suivant.

Conditions de culture

Pleine terre versus pot, le match n'est pas équitable ! Mes Fargesia en pleine terre dans le jardin poussent environ 30% plus vite que ceux de ma terrasse. Le système racinaire a de l'espace pour s'étendre, la réserve d'eau du sol est plus stable... Logique !

Mon ami Antoine habite en appartement à Lyon. Ses Fargesia rufa en bacs de 50 litres font maintenant 2 mètres après 6 ans. Pas mal, mais mes spécimens de pleine terre du même âge dépassent les 2,50 mètres. La culture en pot ralentit légèrement la croissance et limite la taille finale. Compensé par l'avantage de pouvoir déplacer ses bambous selon les saisons !

L'exposition joue aussi son rôle. Contrairement aux idées reçues, les Fargesia ne raffolent pas du plein soleil. Ma haie exposée est-sud-est pousse plus vite que celle côté plein sud. La mi-ombre, surtout l'après-midi, leur convient parfaitement. Ils gardent un feuillage plus dense et une couleur plus soutenue.

Un détail technique que j'ai appris sur le terrain : un sol trop drainant ralentit la croissance. Mes premiers spécimens, plantés dans une terre sableuse, ont mis une année de plus que prévu pour décoller. Depuis, j'enrichis systématiquement ma terre avec du compost avant plantation. Résultat garanti !

Ce qui est normal vs inquiétant dans la croissance

Signes normaux d'une croissance saine

Allez, je vous rassure tout de suite : cette impression que votre Fargesia "ne fait rien" la première année, on l'a tous vécue ! Moi le premier, et même mon voisin qui jardine depuis quarante ans. Cette stagnation apparente fait partie du processus normal.

Ce qui m'a aidé à garder confiance, c'est d'observer les détails. Même si la hauteur ne bougeait pas, je voyais de nouveaux petits chaumes apparaître à la base. Le feuillage restait bien vert, les cannes existantes ne jaunissaient pas. Tous ces signaux indiquent un bambou en bonne santé qui prend juste son temps.

Dès la deuxième année, les nouveaux chaumes au printemps marquent le vrai démarrage. Chez moi, ils sortent généralement entre avril et mai, selon la météo. Cette année, avec le printemps précoce qu'on a eu, mes robusta Campbell ont commencé à pousser dès la mi-mars. Un vrai bonheur de voir ces nouvelles tiges pointer le bout de leur nez !

Un autre signe rassurant : le développement progressif de la largeur avant la hauteur. Mes Fargesia font d'abord du volume à la base, puis montent en hauteur. Cette logique de construction solide explique leur robustesse une fois adultes. Patience, la hauteur viendra !

Quand s'inquiéter ?

Bon, soyons honnêtes : parfois, il y a vraiment de quoi s'inquiéter. Mon premier spécimen de Fargesia angustissima n'a jamais sorti de nouveaux chaumes après 18 mois. Résultat : il était mal en point, probablement à cause d'un sol trop humide l'hiver.

L'absence totale de nouveaux chaumes après 18 mois, c'est un signal d'alarme. Surtout si vous avez planté au printemps. Un bambou en bonne santé doit montrer des signes de vie à son deuxième printemps. Sinon, il faut creuser : problème de drainage, exposition inadaptée, maladie ?

Le jaunissement généralisé du feuillage qui persiste plusieurs semaines, ça m'est arrivé une fois. Cause probable : un été caniculaire avec arrosage insuffisant. Heureusement, mes bambous ont récupéré à l'automne, mais ça m'a fait une belle frayeur ! Un jaunissement ponctuel au cœur de l'été, c'est normal. Généralisé et durable, c'est inquiétant.

Dernier point d'alerte : des nouvelles pousses qui rétrécissent d'année en année. Mes voisins ont vécu ça avec leurs Fargesia plantés dans un coin trop ombragé. Les nouveaux chaumes devenaient de plus en plus chétifs. Solution : déplacement dans un endroit plus lumineux. Pas évident avec des bambous bien établis !

Témoignage rassurant

Je repense souvent à mon ami Marc, installé près de Clermont-Ferrand. En mars 2021, il m'appelait complètement paniqué : "Mes Fargesia robusta Campbell sont morts, ils n'ont pas bougé depuis la plantation !" Je l'ai rassuré comme j'ai pu, lui expliquant que c'était normal pour une première année.

Trois mois plus tard, coup de fil triomphant : "Tu avais raison, ils explosent littéralement !" Ses bambous avaient sorti six nouveaux chaumes d'un coup, gagnant 40 centimètres en quelques semaines. Cette transformation spectaculaire entre mars et juin, c'est le miracle du deuxième printemps !

Cette anecdote illustre parfaitement pourquoi il ne faut jamais désespérer avec les Fargesia. Mon carnet de photos sur huit ans montre cette évolution saisissante : des petits pots insignifiants transformés en majestueuses touffes de 3 mètres. La nature prend son temps, mais quel résultat !

J'ai documenté cette évolution année après année. Première année : +20 cm. Deuxième année : +60 cm. Troisième année : +70 cm. Quatrième année : +65 cm. Cette progression, d'abord décevante puis régulière, raconte l'histoire de tous les Fargesia. Vos bambous suivront le même chemin, j'en suis convaincu !

Récapitulatif pratique : vos bambous Fargesia en un coup d'œil

Après huit ans d'expérience avec ces bambous fascinants, voici ce que vous pouvez vraiment attendre de vos Fargesia. Gardez ce tableau sous la main pour ne plus jamais douter de vos bambous !